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SCÈNE XIX.

Figurez-vous que ceci est la barque du triste Périclès.
Là va se passer l’action ; tout ce qu’on peut montrer
Sera mis en scène ; veuillez vous asseoir et écouter.

Il sort.

SCÈNE XIX.
[À bord du vaisseau de Périclès, en vue de Mitylène. Sur le pont une tente, fermée par un rideau, où Périclès est couché sur un lit de repos. Une barge est au côté du vaisseau.]
Entrent deux matelots, l’un appartenant au vaisseau tyrien, l’autre à la barge ; Hélicanus s’avance vers eux.
le matelor tyrien, au matelot de Mitylène.

Où est le seigneur Hélicanus ? il peut vous répondre. — Oh ! le voici ! — Monsieur, il est arrivé de Mitylène une barge, — dans laquelle est le gouverneur Lysimaque, — qui demande à venir à bord. Quelle est votre volonté ?

hélicanus.

— Que la sienne soit faite ! Faites monter quelques gentilshommes.

le matelot tyrien.

— Holà, messieurs ! monseigneur appelle !

Entrent deux gentilshommes.
premier gentilhomme.

Votre seigneurie appelle ?

hélicanus.

Messieurs, — il y a quelqu’un de marque qui désire venir à bord ; je vous prie — de lui faire un courtois accueil.

Les gentilshommes et les deux matelots descendent à bord de la barge, puis, de la barge, montent sur le pont du navire Lysimaque et des seigneurs, les gentilshommes tyriens et les deux matelots.