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II
« Tu es enchaînée par le cercle magique de ma pensée, et ce que j’ai imaginé, rêvé, tu dois à ton tour l’imaginer et le rêver. Tu ne saurais échapper à l’étreinte de mon esprit.
» Son souffle sauvage t’enveloppe ; même dans le lit, tu n’es pas sûre contre son ricanement et son baiser.
» Mon corps mort gît dans la tombe, néanmoins mon esprit survit, et, semblable à un génie familier, il habite dans ton cœur, ma toute gracieuse.
» Accorde-le-lui volontiers, le doux petit