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rencontra un faux prophète qui lui persuada qu’étant lui-même homme de Dieu, ils pouvaient, boire et manger ensemble.

Le vrai prophète le crut ; il but et mangea, car il avait soif et faim. Mais quand il partit, il avait à peine marché quelques instants, qu’il trouva un lion qui se jeta sur lui et l’étrangla.

Armand. Pauvre homme ! Il n’était pourtant pas bien coupable !

Grand’mère. Il était coupable d’avoir cru légèrement un homme qui l’engageait à désobéir à Dieu, un homme qui lui était inconnu et dont il aurait dû se méfier, précisément parce qu’il le poussait à la désobéissance. C’est comme cela qu’il faut fermer l’oreille aux conseils des gens qui ne sont pas chrétiens et qui ne se conduisent pas bien, quand même ils vous diraient de belles paroles. Il faut avant tout obéir au bon Dieu et à son Église.


CXLIX

MORT DE JÉROBOAM

(850 ans avant J.-C.)



Jéroboam ne changea rien à sa vie déréglée et impie ; il continua à irriter le Seigneur et à adorer les idoles abominables qui représentaient les démons.

Un jour, son fils, le petit Abia, tomba malade ; Jéroboam aimait beaucoup cet enfant. Il appela sa femme et lui dit : « Déguise-toi, pour qu’on ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam, et qu’on ne craigne pas de te dire toute la vérité. Va trouver le prophète Abias ; prends avec toi dix pains, un tourteau et un vase plein de miel, et donne-les-lui. »