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CINQUIÈME PLAIE : PESTE SUR LES BÊTES. — SIXIÈME PLAIE : ULCÈRES SUR LES HOMMES. — SEPTIÈME PLAIE : GRÊLE.

(1400 ans avant J.-C.)


Mais Pharaon, s’endurcissant dans le mal, refusa encore de laisser partir le peuple israélite. Le Seigneur ordonna à Moïse et à Aaron de retourner auprès de Pharaon et de le menacer de plus grands malheurs encore s’il continuait à résister au Seigneur Dieu d’Israël. « Toutes les bêtes, dit-il, seront frappées d’une peste qui les fera mourir. Celles du peuple d’Israël seront seules épargnées. » Moïse obéit au Seigneur, et, trouvant Pharaon aussi rebelle que par le passé, il déclara que le lendemain toutes les bêtes des Égyptiens périraient.

Pharaon envoya le lendemain pour s’informer si la menace de Moïse s’était accomplie ; on vint lui dire qu’il n’y avait plus une seule bête vivante dans tous les environs ; il en fut de même dans toute l’Égypte. Les Israélites n’en perdirent pas une seule dans le pays de Gessen.

Pharaon ne voulant pas laisser aller les Israélites, Moïse, d’après l’ordre de Dieu, prit une poignée de cendre en présence de Pharaon et la lança en l’air. Au même moment tous les Égyptiens, à commencer par le roi, furent couverts d’ulcères, c’est-à-dire de plaies affreuses et infectes ; aucun des Israélites n’en fut atteint.

Jacques. Grand’mère, comment Pharaon, qui était si méchant, ne faisait-il pas tuer Moïse et Aaron ?

Grand’mère. Dieu ne permit pas à ce tyran, tout furieux qu’il était, de toucher à la vie de ces deux serviteurs fidèles qui devaient délivrer les Israélites.