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Ô mon enfant, pardonne à ce cœur trop puni
Le trouble qu’il jeta dans tes sens juvéniles,
Pouvais-je deviner en ton âme fragile
Si grande passion de rêve et d’infini ?

Tu souffres, me dis-tu, de ce fatal mystère
Qui nous fait nous cacher comme des criminels,
Je ne souffre pas moins de ces détours cruels,
Le mal que je t’ai fait était involontaire.