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cice des bonnes œuvres, vous n’avez pas plus de sujet de vous en orgueillir. Car sans le secours du Ciel, quel mérite pourriez-vous avoir, & quel bien pourriez-vous faire de vous-même ?

Si après cela vous vous remettez devant les yeux l’effroyable multitude de pechés, ou que vous avez commis, ou que vous pouviez commettre, si Dieu ne vous en avoit préservé, vous trouverez, en multipliant, non-seulement les années & les jours, mais les actions & les habitudes mauvaises ; vous trouverez, dis-je, que comme un vice en attire un autre vos iniquités seroient allées presque à l’infini, & que vous seriez devenu semblable aux Démons. Toutes ces considérations doivent vous donner de jour en jour un plus grand mépris de vous-même, & vous faire reconnoître les obligations infinies, que vous avez à la divine Bonté, bien loin de lui dérober la gloire qui lui est dûe.