faite que je suis, je sens que je ne sais rien du tout, pas même lire.
Comment !… et toi aussi !
Non, non, console-toi. (L’embrassant.) J’aimerais mieux ne savoir lire de ma vie que de te causer un moment de chagrin… Allons, tu oublies tout, n’est-ce pas ?
Est-ce que j’puis te garder rancune ?… Mais c’est égal, va, tu as beau dire, ce jeune homme t’adorera, t’épousera, et… je m’en vais monter ma faction.
Comment ! tu es déjà de garde ?
Pour toute la nuit… Mais je n’serai pas loin de toi, et ça me console… J’suis d’garde à la poterne.
À la poterne !… toi !
Eh bien ! qu’est-ce que t’as donc ?
Et cette méchante femme !… Si elle exécutait son projet !
Ah ! mon dieu, elle va… mais, ventrebleu ! est-ce que le chagrin t’a tourné la tête ?
Tu n’iras pas, Franck, je ne veux pas que tu y ailles…