Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
GASPARD.
C’est convenu.
PÉDRILLE.
Dans un instant, je vous y rejoins par un autre sentier, et une fois sous ces voûtes, il est un chemin obscur que je connais, et qui nous mènera bien loin dans la campagne.
ROBERT.
Ah ! vous êtes notre sauveur.
PÉDRILLE, bas à Robert.
Partez vite, il n’y a pas de temps à perdre.
(Robert sort par la droite.)
Scène XIV.
GASPARD, PÉDRILLE.
PÉDRILLE.
Nous allons le suivre dans l’instant, car je pars avec vous.
GASPARD.
Il se pourrait ! Vous avez donc revu celle que vous aimiez ?
PÉDRILLE.
Non, mais n’en parlons plus. Vous aviez raison ; il vaut mieux l’oublier.
GASPARD.
Elle est donc mariée ?
PÉDRILLE.
Pas encore, mais c’est aujourd’hui, à ce que m’a raconté Alonzo, cet ami chez lequel j’étais logé, et