Page:Scribe - Théâtre, 12.djvu/357

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

HANTZ.

Imbécile… je voudrais bien l’être… Mais tout-à l’heure, en arrivant à la promenade, au bord de la rivière, plusieurs groupes s’entretenaient d’un homme qui venait de s’y jeter… J’approche, et qu’est-ce que je vois au bord ?… le chapeau de mon maître, que j’ai brossé assez de fois pour le reconnaître, puis deux volumes des Anabaptistes.

M. DE WURTZBOURG.

Une édition à moi.

(Il prend les deux volume et les porte sur la table.)
HANTZ.

Et ces pistolets, qu’il avait emportés pour se promener. Mais lui, où est-il ?… où le trouver ?… Disparu… englouti !

SCHULTZ.

Quelle idée !

HANTZ.

Oui, monsieur ; ce sont vos idées de mariage qui lui ont troublé le cerveau, et il se sera tué pour ne pas se marier.

SCHULTZ.

Lui qui a fait un traité sur le suicide !… je vous répète que ce n’est pas possible, et que je vais savoir la vérité.

M. DE WURTZBOURG, regardant sur la table.

Ah ! mon Dieu ! une lettre à mon adresse.

HÉLÈNE.

C’est son écriture ; donnez, mon oncle, donnez