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REYNOLDS.

Oui.

HANTZ.

Et où voulez-vous que j’en trouve ?

REYNOLDS.

Dans la galerie de monsieur le conseiller… j’en ai vu.

HANTZ.

Ah ! oui, des armures antiques… C’est comme objet d’art… Je comprends, quelque dissertation qu’il veut faire.

(Il sort.)
REYNOLDS, écrivant toujours.

Comme cela ils ne m’oublieront pas… Cachetons ce papier, et laissons-le sur cette table, à l’adresse du conseiller ; et s’il m’arrive quelque malheur, ce qui est probable, car ce jeune homme doit être plus habile que moi pour… (Il fait le geste de tirer le pistolet.) Ah ! s’il, m’avait défié… (Il fait le geste d’écrire.) en grec ou en latin…

HANTZ, rentrant avec deux énormes pistolets.

Voilà… ils sont fameux.

REYNOLDS, se lève, et prend les pistolets.

C’est bien. (Les regardant.) Millésime de 1638… Cela a servi peut-être au siège de Vienne, ou à la bataille de Nuremberg.

(Il les met dans sa poche.)
HANTZ, à part.

Dans ce cas-là, ils n’ont pas été nettoyés depuis. (Haut à Reynolds.) Eh bien ! vous les mettez dans votre poche ?