Page:Scribe - Théâtre, 12.djvu/335

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

HANTZ.

Oui, monsieur.

REYNOLDS.

Pauvre femme !

HANTZ.

Et qu’est-ce que vous dites à cela ?

REYNOLDS, froidement.

Rien.

(Il va s’asseoir devant la table et écrit.)
HANTZ.

Comment ! est-ce que vous allez vous remettre à travailler, après ce que je viens de vous apprendre ?

REYNOLDS.

Non, j’écris à la tante que je ne veux pas faire leur malheur à tous, et que je renonce au mariage.

HANTZ.

Ah ! que c’est bien à vous… (Voyant que Reynolds écrit une autre feuille.) Et qu’est-ce que vous écrivez encore là ?… Excusez, c’est que j’ai toujours peur de quelque distraction.

REYNOLDS.

Au jeune officier… à M. Stop… pour lui dire que je renonce en sa faveur à tous mes droits.

HANTZ.

Quelle générosité !

REYNOLDS, écrivant toujours.

Je n’y ai pas de mérite ; car c’est maintenant dans mon intérêt et dans mes principes. Hantz, as-tu été marié ?

HANTZ.

Oui, monsieur, il y a bien long-temps ; du temps