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une belle chose que la fortune ; j’en sens maintenant tout le prix… et si je puis jamais acquérir une bible pareille.

M. DE WURTZBOURG.

Celle-là est à vous.

REYNOLDS.

Dites-vous vrai ?

M. DE WURTZBOURG.

C’est le présent de noce.

REYNOLDS, lui sautant au cou.

Ah ! mon oncle ! mon cher oncle !… Eh bien ! docteur, je sens que vous aviez raison, et que je m’habituerai au mariage.

SCHULTZ.

Vraiment !

REYNOLDS.

Tout ce que j’en vois jusqu’ici me semble si doux, si agréable. Des gravures, des livres ! je crois encore être chez moi, et puis un oncle charmant, un homme instruit, qui a de si belles éditions !

SCHULTZ, passant entre Reynolds et Wurtzbourg.

À merveille… c’est donc une affaire arrangée et conclue. Vous vous convenez tous les deux.

M. DE WURTZBOURG ET REYNOLDS.

Certainement.

M. DE WURTZBOURG.

Sauf le consentement de ma nièce…

REYNOLDS.

Pour cela, je ne m’en inquiète pas ; c’est l’affaire du docteur.