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Scène IV.

M. DE WURTZBOURG, SCHULTZ, REYNOLDS.
M. DE WURTZBOURG, à Schultz.

Que c’est aimable à vous d’arriver de si bonne heure.

SCHULTZ, tenant Reynolds par la main, et s’apprêtant è le présenter à M. de Wurtzbourg.

Monsieur, nous nous sommes empressés mon ami et moi…

(Reynolds se dégage de la main de Schultz, et s’en va dans la galerie.)
M. DE WURTZBOURG.

Eh bien ! où est donc monsieur le comte ?

SCHULTZ.

J’ai l’honneur de vous le présenter. (Se retournant.) Eh bien !… (Retournant vers la porte.) Il est là dans cette galerie en contemplation devant des armures antiques, et devant une vieille gravure. (Il sort, et ramène un instant après Reynolds qu’il tient par la main, et lui dit :) C’est monsieur de Wurtzbourg, le conseiller aulique, votre oncle futur, que vous aviez tant d’impatience de voir.

REYNOLDS, vivement, allant à Wurtzbourg.

Ah ! monsieur !… que je vous fasse mes complimens… je suis enchanté, ravi…

SCHULTZ.

À la bonne heure, au moins : je ne l’ai jamais vu si expansif.