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M. le comte de Frankeinsten, par exemple, qui t’offrît sa main et sa fortune… qu’est ce que tu dirais ?

HÉLÈNE, lui prenant la main avec tendresse.

Oh ! mon bon oncle, je refuserais.

M. DE WURTZBOURG.

Qu’est-ce à dire ?

MADAME DE WURTZBOURG.

Cette chère enfant, elle a raison ; elle aimerait encore mieux M. Stop.

HÉLÈNE.

Du tout.

M. DE WURTZBOURG.

Elle préfère le comte.

HÉLÈNE.

En aucune manière, ni l’un ni l’autre.

MADAME DE WURTZBOURG.

Et qu’est-ce qu’il vous faut donc ?

M. DE WURTZBOURG.

Qu’est-ce que vous voulez ?

HÉLÈNE.

Rester comme je suis… Je ne veux pas me marier.

MADAME DE WURTZBOURG.

Et pourquoi, s’il vous plaît ?

HÉLÈNE.

Ah ! c’est que j’ai lu un livre… non, un cahier, sur lequel sont décrits avec tant de vérité tous les inconvéniens du mariage, que, depuis ce temps, je ne veux plus en entendre parler.

M. DE WURTZBOURG.

Eh bien ! par exemple !