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Scène IX.

Les précédens ; SCHULTZ.
SCHULTZ.

Ah ! mon cher ami, que je vous embrasse !

REYNOLDS.

Et vous aussi, docteur ; tout le monde après moi.

SCHULTZ.

Je vous disais bien que ce ne serait pas long ; réjouissez-vous, tout va bien.

REYNOLDS.

Tout va mal, voilà mes notes sur Tacite qui sont dérangées, et Dieu sait ce qu’il me faudra de temps pour remettre tout en ordre.

SCHULTZ.

Vous avez le temps d’y songer, après votre mariage, qui est en bon train.

HANTZ, à Reynolds.

Votre mariage !… est-il possible !… vous vous mariez ?

REYNOLDS.

Eh ! oui ; par ordonnance du médecin.

SCHULTZ.

J’ai fait la demande, non pas à la mère, ce n’est pas elle qui a le plus de pouvoir ; je me suis adressé à l’oncle et à la tante, de qui cela dépend ; bonne famille, du crédit, de la considération ; on m’a fort bien accueilli. (Le secouant pour le faire écouter.) Vous entendez ?