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REYNOLDS.

J’ai écrit cela, c’est singulier.

SCHULTZ.

« Pour que d’avides collatéraux ne se disputent point le fruit de ton travail, et ne viennent pas d’un œil cupide compter tes richesses et tes jours, pour que les soins et l’amour environnent ta vieillesse, pour que des bras jeunes et vigoureux soutiennent tes pas chancelans, pour que tu transmettes à d’autres toi-même, tes biens, ta gloire et l’honneur de ton nom, aie des enfans, aie une femme… marie-toi. »

REYNOLDS, avec chaleur.

Oui, oui, j’avais raison, quand je pensais cela.

SCHULTZ.

Certainement ; et comme c’est écrit.

REYNOLDS.

Mais je voudrais bien voir les objections que je me faisais alors ; et je ne les trouve pas là.

SCHULTZ.

Il n’y en a pas… il ne peut pas y en avoir ; il n’y a rien à dire, qu’à se marier, pour être d’accord avec vous-même.

REYNOLDS.

Puisqu’il le faut, je ne dis pas non ; mais c’est à une condition, c’est que vous vous chargerez, docteur, de me trouver une femme… quelconque…

SCHULTZ.

Cela me regarde.