faction personnelle. Mais pour votre santé, cela ne suffit pas ; ces études assidues, cette vie sédentaire, claustrale, que vous vous obstinez à mener ; cet emprisonnement volontaire auquel vous vous condamnez, ne conviennent nullement à votre âme naturellement ardente. Vous devez sentir vous même que vous abrégez vos jours.
Je ne dis pas non ; mais qu’y faire ?
Tout le contraire de ce que vous faites. Recherchez les amusemens, les distractions qu’autorise votre nouvelle position dans le monde. Achetez un bel hôtel, recevez de la société ; allez à la chasse, dans vos bois, livrez-vous au plaisir de la table ! donnez des bals.
Moi, des bals !
Pourquoi pas ? Vous dansiez autrefois.
Danser, danser !… J’espère bien, monsieur, que vous n’avez pas voulu m’offenser ?
Eh ! non morbleu ! et il me semble que mon ordonnance n’est pas si difficile à suivre, et que bien des gens s’en accommoderaient.
Oui, bien des gens ; mais non pas moi, car tout ce que vous me proposez là, docteur, futilités, temps perdu… (Mouvement de Schultz.) Temps perdu, vous dis-