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champs ; et quand il y a une revue, ou une parade, il n’y est plus.


Scène II.

Les précédens ; REYNOLDS.
REYNOLDS, son chapeau sur la tête, et un livre à la main.

Belle édition, ma foi !… édition de 1560 ; les anciens sont nos maîtres en tout, (Regardant avec tendresse le livre qu’il tient.) excepté en imprimerie.

HANTZ, voulant l’interrompre.

Monsieur…

REYNOLDS, regardant son livre.

Ils ne connaissaient pas les Elzévirs, les Didot, les Crapelet !… les belles pages ! comme elles sont noires, et moisies par le temps !… je défierais toute l’université d’en déchiffrer une lettre !

HANTZ, à Hélène.

En voilà encore pour quinze jours sans boire ni manger ; parlez-lui, mademoiselle, car moi, il ne m’entendra jamais.

HÉLÈNE, s’approchant de Reynolds qui est plongé dans la lecture.

Monsieur Reynolds… point de réponse… (Le tirant par son habit.) Mon cher maître.

REYNOLDS.

Ah ! c’est vous, Hélène ! vous, ma bienfaitrice ! (À Hantz qui est passé à sa gauche.) Pourquoi n’es-tu pas venu m’avertir ?… Pourquoi ne m’as-tu pas dit ?…

HANTZ.

Voilà une heure que je vous le crie.