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––––––Ce n’est rien qu’une fantaisie !

(Reprenant un air sombre.)

––––––––Fantaisie ! fantaisie ! etc.

Scène II.

LE MARQUIS, MARGUERITE, un paquet à la main.
MARGUERITE, à sa cantonade.

Oui, oui, c’est pour madame la marquise.

LE MARQUIS, vivement.

Ah ! c’est Marguerite ! quel bonheur !

MARGUERITE, saluant.

Vous êtes bien bon, monsieur le marquis.

LE MARQUIS.

Je suis heureux de le, voir ! tu viens de sa part ?

MARGUERITE, étonnée.

Comment ?…

LE MARQUIS.

De la part de Manon ?

MARGUERITE.

Du tout !… Adieu, monsieur.

LE MARQUIS.

Où vas-tu donc ?

MARGUERITE.

Essayer à madame la marquise votre mère, la robe qu’elle m’a commandée pour le bal de ce soir.

LE MARQUIS, avec indifférence.

Ah ! c’est pour cela que tu viens ?

MARGUERITE.

Avec d’autant plus d’empressement que madame la mar-