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Mme BANCELIN, apercevant Desgrieux.

C’est lui… c’est le chevalier.

DUROZEAU.

Silence !… mon devoir est d’éclairer dans l’ombre ! et sans qu’il y paraisse !


Scène X.

Les mêmes ; DESGRIEUX, sortant de la porte du fond.
DESGRIEUX, parlant à la cantonade et l’essuyant le front.

Oui, mesdemoiselles… c’est indispensable, c’est de rigueur… après la danse !… et puis Manon le veut !… (A madame Bancelin.) Des rafraîchissements, des sorbets… des glaces… Ce que vous aurez de mieux… (A madame Bancelin, qui se croise les bras.) Eh bien ! m’entendez-vous, madame Bancelin ?… vous restez là immobile… et comme si vous ne compreniez pas…

Mme BANCELIN.

J’ai compris, monsieur le chevalier, que votre dépense était déjà très-considérable.

DESGRIEUX.

Tant mieux pour vous !…

Mme BANCELIN.

Tant pis peut-être !… car ici, monsieur, avant de commencer un nouveau compte, on solde le premier.

(Elle lui remet un mémoire.)

DESGRIEUX, étonné.

Comment ?

Mme BANCELIN.

C’est l’usage de la maison ! (Montrant Durozeau.) Monsieur vous le dira… monsieur qui est un habitué et un ami…