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plumes aux éponges, s’il était tente de le faire. Le porte-plume peut être fixé au pupitre par une assez longue ficelle, comme on le fait dans maint bureau. Tout simplement, on peut placer les éponges assez loin des pupitres. Et jamais l’homme qui écrit, et qui a peu l’habitude d’employer l’éponge à cette fin, n’aura l’idée de traverser le bureau pour nettoyer sa plume. Il se contentera de pester et de grommeler que l’encre est boueuse et la plume hors d’usage, ce qui sera quelquefois vrai.
(Journal des Débats, 11 novembre 1902.)