Page:Schopenhauer - Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1880, trad. Cantacuzène.djvu/316

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de laquelle l’Orcus ou l’Amenthès des Égyptiens (d’après Plutarque, de Iside et Osir., ch. 29) est le « λαμβανων και διδους », par conséquent non seulement « Celui qui prend », mais aussi « Celui qui donne ; » j’aurais montré comment la Mort est le grand réservoir de la vie. C’est bien de là, oui de là, c’est de l’Orcus que tout vient, et c’est là qu’a déjà été tout ce qui a vie en ce moment : si seulement nous étions capables de comprendre le tour de passe-passe par lequel cela se pratique ! alors tout serait clair.


FIN