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que nous attendions, et dont nous avions le plus pressant besoin, n’étant point arrivées, nous nous sommes vus dans la nécessité de traiter avec un usurier. Le prince a mieux aimé payer plus chèrement que laisser connaître ses besoins. Ce que je vois au reste de plus fâcheux dans l’embarras de nos finances, c’est qu’il retarde nécessairement notre départ.

A cette occasion, nous avons eu, le prince et moi, quelques explications. Toute l’affaire a été traitée par l’unique entremise de Biondello : le Juif était là, avant que j’en eusse le moindre soupçon. Lorsqu’il sortit, ma physionomie laissa voir sans doute au prince ce qui se passait dans mon âme. Je souffrais