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belle image de la santé. Assurément, s’il était aussi corrompu que Biondello l’a représenté, ce serait une sirène, on ne saurait lui résister. Dès le premier moment, il fut très-ouvert avec moi ; il convint avec une aimable ingénuité qu’il n’était pas fort bien dans l’esprit de son oncle, et qu’il pouvait l’avoir mérité ; mais que, résolu de changer de conduite, il espérait avoir cette obligation au prince, ainsi que celle de le réconcilier avec son parent, sur l’esprit duquel il avait le plus grand pouvoir : il ajouta que jusqu’à ce moment il n’avait manqué que d’un guide sûr et d’un ami sincère, mais qu’il avait trouvé tous les deux dans le prince.

C’est effectivement le rôle que