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Venise, auquel il devait donner l’état de ses dettes, avait ordre de les acquitter. On ne jugeait pas convenable, dans les circonstances où il se trouvait, de laisser à sa disposition les sommes destinées à satisfaire ses créanciers.

Quelles inculpations, et de quel ton elles étaient faites ! Je repris cette lettre ; je la relus encore une fois, dans l’intention d’y chercher ce qui pouvait en adoucir ou en excuser la sévérité ; je n’y trouvai rien : elle me paraissait inconcevable.

Z*** me rappela alors les questions mystérieuses qui avaient été faites à Biondello. Le temps, la nature des faites ; tout se rapportait assez exactement. Nous avions accusé