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s plutôt qu’ils ne devaient s’y attendre. Il y a dans le voisinage un jardin où elles pourraient entrer pour éviter la foule.


La proposition est acceptée, et vous pouvez juger avec quel empressement de la part du prince. On resta dans le jardin jusqu’au soir. Nous réussîmes, Z*** et moi, à occuper la matrône, pour que le prince pût s’entretenir plus librement avec la jeune dame. Sans doute il n’a pas perdu son temps auprès d’elle, puisqu’elle a consenti à recevoir ses visites. Il est chez elle au moment où je vous écris ; à son retour j’en saurai vraisemblablement davantage.

En rentrant hier au soir à la maison, nous trouvâmes enfin les