galement répartie ; qu'elle se trouve en de certaines mains beaucoup plus abondamment qu'il est nécessaire, non-seulement pour satisfaire aux besoins de ses possesseurs, mais même à leurs caprices.
Le prix courant d'une marchandise tend toujours à se mettre au niveau de son prix naturel. Car lorsqu'il s'élève au-dessus du prix naturel, la production de cette marchandise, meiux payée que les autres productions, attire de ce côté des terres, des capitaux, de l'industrie ; la quantité offerte augmente relativement à la quantité demandée, et le prix baisse.
D'un autre côté, quand le prix courant tombe au-dessous du prix naturel, du prix nécessaire pour payer les services productifs, celui ou ceux de ces services qui ne se trouvent pas payés suffisamment, se retirent ; la production cesse, et la quantité offerte devenant moins grande par rapport à la quantité demandée, le prix se relève jusqu'à ce qu'il atteigne un taux où il puisse payer convenablement les services productifs.
Si le prix courant des toiles, par exemple,