entraves à la production sont peu multipliées, les impôts sont légers ; et là, comme ailleurs, les marchandises surabondent, le commerce manque de débouchés. « Ces difficultés, dites-vous[1], ne sauraient être attribuées à la culture des mauvaises terres, aux gênes de l’industrie, à l’énormité des impôts. Il faut donc, pour que les richesses augmentent, quelque chose encore indépendamment du pouvoir de produire. »
Hé bien ! le croirez-vous, monsieur ? selon moi c’est encore le pouvoir de produire, du moins à l’instant même, qui manque aux États-Unis, pour que les Américains puissent disposer avantageusement des produits surabondans de leur commerce.
L’heureuse situation de ce peuple pendant une longue guerre où il a presque toujours joui des avantages de la neutralité, a tourné beaucoup trop son activité et ses ca-
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