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le vallon

Des bras, des têtes, des hanches
Émergent de la fumée
Avec des chutes de branches
Et des éclairs de ramée.


Envolons-nous doucement
Suivis de nos robes lentes
Qui se déroulent au vent
Et flottantes
Sont peut-être la buée
De la plaine ou le brouillard
Qui caresse la ramée
Au départ.


Montons et tourbillonnons
En une danse affolée ;
Laissons au loin les maisons
Assises dans la vallée.
Nos mains grêles enlacées,