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le vallon
Semble exhaler à demi
De ses lèvres enlr’ouvertes
Un chant de silence aussi
Berceur que les branches vertes.
À peine si le murmure
De la muette chanson
Poursuit sa note et s’épure
Dans la douce feuillaison ;
Et la main passe en silence
Sur la tige d’un surgeon
Dont le rythme fin balance
Les branches de ce vallon.
Ô musique qui t’envoles
Sur les papillons glissants
Et dans la plainte du saule
Et du ruisseau caressant.
Passe, chant grêle des choses,
Coule, aile fluide qui n’ose