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mélancolie


LVIII




Le reflet d’un oiseau a traversé l’étang
Et dans l’eau j’ai cru voir un ciel de mon enfance
Où le rondeau joyeux des martinets s’élance
Par un soir de printemps.

Étang, ciel du passé brumeux de souvenirs,
Ciel reculé et bas enfoncé dans la terre.