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le vallon




Non pleurer,
Mais rêver ;
Laisser courir l’heure fuyante
Et l’ombre autour de la plante ;
Se donner au mouvement doux
Et continu de l’harmonie
Qui berce avec de lents remous
Dans une molle symphonie
Les rangs de fleurs endormies,
Les hautes fougères, l’eau
Sous les feuilles, les bouleaux.