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le vallon

L’entre-croisement souple des ramures
Retombe et s’agite avec un murmure
Et les doux oiseaux dont l’aile frissonne
Volent mollement du bouleau à l’aulne.
La brise porte nos bras blancs
Dans leurs suaves mouvements,
Et nos jambes fines s’élancent
Comme des tiges. L’air balance
Autour de nous nos longs cheveux,
L’air pâle et bleu.