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regarder le texte δεϜοσκεμεναζ comme assuré ; reserve faite des observations qui suivent:

1, Le \{ est peut-être un v. pur et simple; mais en réalité il paraît muni d’un troisième trait, ainsi disposé: ^j^. — ("e ([iii m’empêche particulièrement d’en douter est d’abord que j’avais relevé ce trait dans mes notes avant de connaître la })hotographie de Cons tantinople; plus encore la circonstance suivante qui ne dépend plu:^ de .mon impression peràonnelle:

On trouve dans les deux copies, A et B, -Keveua-; mais, chose curieuse, la forme donnée à l’u dans les deux copies, n’est pas l;i même: l’une porte \|, l’autre au contraire K avec une forme inversée (et inadmissible ici) de l’u. D’où la conclusion assez plausible «pie le trait de droite existe aussi sûrement que celui de gauche, bien que les deux transcripteurs, en croyant lire tous les deux u, n’:nent vu tantôt que l’un, tantôt que l’autre.

. La fixation de la lettre douteuse n’est peut-être ])as terminer ajirès ce (jue nous venons d’en dire, car on remarque encore dans le bas du signe à gauche, de vagues lignes qui tendraient à lui donner pour forme finale: Y. Toutefois, et après de patientes inspections des photographies, il nous semble plus probable <pie ce dernier trait inférieur n’est dû qu’à im défaut de la pierre.

Peut-être la lettre dont il s’agit n’est-elle autre ([ue le T connu dans le \aTiT de la 7* inscription Midienne, où Ramsay voit avec l’aison, croyons-nous, le même signe que dans T et 5P des inscriptions Mid. 2 et ô. Si la comi)araison du même auteur avec l’archaïque ’i' des Ioniens ("^AXiKapvaTéuuv) est juste, la lettre a pu désigner une espèce de sifflante, distincte de ïs ordinaire.

2. Les copies ont ν dans -Keve-. Déjà l’estampage me parais,sait plus favorable à μ, et je n’ai pour ainsi dire plus de doute après la nouvelle photographie. Non seulement la trace du quatrième trait constituant l'm peut encore se surprendre, mais on peut affirmer qu’un M n’eût jamais comporté une pareille distance entre la lettre dont il s’agit et la suivante; cet intervalle est à lui seul une preuve de l'm.


lumière que lès carnctères qu’elle a révélés à cette ligne n’auraient pns reparu sur une nouvelle plaque, et qu’en retour, le lecteur n’aurait eu ((u’une dcploral-li’ irnajre de la deuxiènu’ lijrne, celleci étant tout à fait mauvaise sur la photographie de Constantinople. — |ll n’a pas été possible de reproduire ici les planches de l’ouvrage original]