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402 -t)|Livo- l'oi'R -o|Livo-':'

2. Nubvujavoç en regard d'ôvo|Lia. Alors même qu'on n'aurait pas vuJVU|UOÇ, buO"ujvujuoç, etc., nous sommes ici encore devant une voyelle de timbte indécis, le second o de ôvo|Lia valant ' indo- européen.

B. fujuvôç semble, par une interversion quelconque, provenir de '"nog^nos (skr. naijnas; Vô^ dans nogvidos, nûdns) ou de '■'•mog^vos (zend niafna-), mais soulève toute espèce de questions particulières qui donnent au problème une forme compliquée.

4. Aia"u|LivnTtiç et aî(Ju|uvriTrip : d'étyraologie, incertaine, mais paraissant cependant reposer sur aiao-jivn-^ Contre cette, origine de lu, on peut alléguer la variante aîcTuriTnpi, Q 347, d'ailleurs énig- raatique en tout état de cause, ,

��1. -livriTnp peut régulièrement représenter -vjuriTnP (cf. 'AYauéjLivuuv. Mtm.. IV, p. 432 [403]), et vurirrip serait la régulière formation en -xrip à tirer de la racine dissyllabique veue-, si l'on adople ce que j'ai cru pouvoir établir ailleurs (Système des voyelles, p. 2G9 [251] sq.). On obtient de la sorte une bonne ély- mologie d'aîau|uvriTr)p qui lui confère le sens (i'aîoo-veiaëTUjp. 11 n'y a qu'une difficulté, c'est que l'rj ne vaut pas ri, mais â d'après les inscriptions, comme celle de Mégare, Cauer, no 109. Or, selon le principe rappelé tout à l'heure, une racine dissyllabique grecque comme vejae- ne peut avoir que vjuri- pour forme faible, tandis que yi[i.â- nécessiterait ve|nâ- dans la forme forte. Quehjues racines ont toutefois un vocalisme flottant: T^|ae-voç, Té)aâ-xoç, ce qui permet d'attendre soit T^iiT i^oit T|id- dans la forme faible (en fait, on a T|uâ-). Si vejie- doit être rangé parmi ces dernières, le groupe -vxxo- peut pn^ser. malLrré son '/, pour l'état réduit- de lacjite racine.

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