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142 FORME VÉRITABLE DE CERTAINES RACINES GRECQUES.

place dans la 9* classe verbale sont en réalité thématiques. Leur a ne correspond donc pas à ïi sanskrit.

II. Racines contenant un â médial.

Les phonème.s a et <>, suivis d'une consonne, ne se comportent pas autrement que lorsqu'ils terminent la racine. Le rapport de XctO à CTâ est à cet égard celui de ireuS à irXeu ou de bepK k (pep.

C'était donc une inconséquence de notre part que de dire, au chap. IV: les racines dhAhh, kAp, tout en disant: la racine stl\ c'est dhlhh, kip (=dhaiAbh, ka^Ap) qui sont les vraies racines. Mais cette notation, avant d'être motivée, n'aurait pu que nuire à la clarté.

C'est en grec que le vocalisme des racines contenant un a médial s'est conservé le plus fidèlement. Celles de ces racines qui finissent par une sonante, ainsi boK, bâv, ne seront pas comprises dans l'étude qui suit. Elles trouveront une mention à la fin du paragraphe. — Tout d'abord nous devrons déterminer la forme exacte des princi- pales racines à considérer. Il est fréquent que des phénomènes secondaires la rendent à peu près méconnaissable.

Nous posons en principe que dans tout présent du type Mavôdviu on a le droit de tenir la nasale de la syllabe radicale pour un élément étranger à la racine, introduit probablement par épenthèse. Bien que la chose ne soit point contestée, il est bon de faire lemarquer que les présents comme XijLiirdvuj, nuvddvo|iai, dans lesquels la nasale, d'après ce qui est dit p. 118, ne petit pas être radicale, rendent à cet égard le doule impossible.

I. 1. Rac. cjâb. La nasale n'apparaît que dans àvbdvuj pour *àbvuj. 11 n'est donc pas question d'une racine afavb. 2. Rac. \â9, prés, \avddvuj. Même remarque. Cf. p. 61. .3. Rac. Xâqp. Le prés. Xaiapdvuj se ramène a

  • Xaq)vuj '. La thèse de M. J. Schmidt (Voc. I 118) est: 1** que la nasale de

Xa^pdvlu est radicale; 2** que Xrm;o|aai, Xriirrôç, sont sortis des formes nasalisées que possède le dialecte ionien: Xdfii|)0|uai, Xo^iittôç etc. On pourrait demander^ pour ce qui est du second point, pourquoi la même transformation ne s'est pas accomplie dans Xdjuvpuu (de XdfJiTuu), dans Kd}j.\\nu, yvaiairTÔç, KXdYHiu, irXaYKTÔç etc. Mais ce serait peut-être trancher, à propos d'un cas particulier, une question extrêmement vaste. Nous devons donc nous contenter ici d'avancer que toutes les formes du veibe en question peuvent se rapporter à Xâqp, que plusieurs en revanche ne peuvent pas être sorties de Xaïaqp. De l'avis de M. Curtius, les formes ioniennes tirent leur nasale du présent par voie d'analo},'ie. 4. Racine e-îq). De quelque façon qu'on doive expliquer ôd|apoç (= *ôaq)voç?)T' l'aor. ëTâq)ov et le parf. T^ôâita indiquent que la nasale n'est pas radicale. Le rap- prochement du skr. stamhh est douteux, vu les phénomènes d'aspiration des mots grecs.

��1. Devant n, ph devient f, v, b; puis ëXa^ov prend h par analogie. Cf. diTfdvu), ?diYOv en regard de t€îxoç.

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