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PREMIÈRE PARTIE

milial, la présence des prêtres en surplis, les prières, la descente du cercueil au fond du caveau, et notre départ, et la fin de toute espérance et le commencement d’une douleur trop certaine.

En vérité j’étais prêt à affronter l’épreuve, eût-elle menacé d’être cent fois plus cruelle. Mais pour Marthe, n’était-il pas sans nécessité qu’elle assistât à toutes les phases de l’atroce cérémonie ? Et ne suffisait-il pas qu’elle allât m’attendre au terme de ma mission, pour l’enterrement ?

— Non, répliqua-t-elle, je veux assister à tout.

— Marthe, je vous en prie. Vous ne savez pas ce que c’est. Moi qui sais…