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LE CHÈVREFEUILLE

territoriaux. Nous remontons en ligne.

Le lendemain, on nous embarquait pour une destination inconnue, comme toujours.

— Verdun ? nous demandions-nous.

Mon peloton de mitrailleuses n’avait pas encore reçu ses chevaux. Les hommes, qui étaient presque tous des cavaliers versés dans l’infanterie, devaient tout transporter par eux-mêmes : pièces, caisses de bandes, et jusqu’au harnachement complet des bêtes que nous attendions. Pendant notre court séjour à Saint-Firmin, où mon peloton se trouvait logé alors que la 3e compagnie occupait Saint-Maximin, obligé que j’étais de connaître et d’éprouver le matériel et les hommes de ma section, je n’avais pas eu le temps de rejoindre Maurice,