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PREMIÈRE PARTIE

de mon manteau, je marchais assez vite, par le trottoir de droite, vers les Ternes. J’étais résolu de ne me laisser distraire par rien. En ce jour de commémoration tragique, et mécontent de n’avoir pas trouvé sous l’Arc de Triomphe un aliment satisfaisant à mon désir de recueillement, je voulais regagner au plus tôt ma chambre, où rien n’offenserait mes souvenirs malheureux.

Or, tandis que je me hâtais, j’entendis une autre musique, faible, puis plus nette, et navrante, un de ces airs à la mode qui sonnent en lamento et qui, dans la rue, chantés ou joués par des musiciens ambulants, s’aggravent d’une mélancolie facile. Celui que j’entendais de mieux en mieux à mesure que je me hâtais de