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DEUXIÈME PARTIE

de ma jeunesse, je le retrouvais parce qu’il revenait, il ne revenait sans doute pas pour redisparaître le jour même. Nous renouerions notre amitié au point où elle s’était rompue, et nous aurions assez de loisir devant nous pour mettre ou remettre toutes choses au point. Car je brûlais de poser bien d’autres questions à Maurice.

Il s’était levé. Devinant son dessein, je lui tendis les bras. Il appliqua ses mains sur mes épaules, lourdement, affectueusement.


— « Mon pauvre ami, fit-il, tu es resté fidèle à nos bouquins ? Tu as toujours notre conviction de jadis,