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DEUXIÈME PARTIE

Je pris la chose en badinage. Marthe en effet n’avait aucune raison de se défier ou de me soupçonner. Depuis que je la connaissais, je t’affirme que je n’avais plus d’yeux que pour elle. Les autres femmes étaient autour de moi comme si elles n’existaient pas. Je pouvais les regarder, je ne les voyais point. Je te le dis et tu me crois. Marthe, elle, ne me crut pas. Elle, pareillement, d’abord, elle badinait, manœuvre naïve d’une jeune femme heureuse qui se plaît à soupeser son bonheur. Je t’épargne la comparaison de l’enfant qui s’émerveille devant un jouet nouveau. Elle serait fausse. Marthe, ayant découvert l’amour, cessait du même coup d’être une enfant.

» Quoiqu’il en soit, Marthe, d’abord