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DEUXIÈME PARTIE

entiché d’une femme d’expérience, d’une amoureuse, car j’aurais pu me ressaisir plus vite et plus facilement. Ainsi tu comprendrais et j’aurais compris ma défaite. Une rouée m’aurait vaincu sans peine. Et moi comme toi. Des garçons qui ne vivent que dans l’absolu, même s’ils ne sont pas ignorants des réalités de l’amour, ils sont à la merci de la première passion qu’on leur impose. Le cas serait banal. Mais tel ne fut pas le mien.

» Marthe n’était qu’une jeune fille, toute naïve, toute simple, toute franche. Une jeune fille, nous pensions tous deux, par préjugé, que cela n’existe que dans les romans de René Boylesve. Or, Marthe, jeune fille, venait vers moi avec sympathie. Rien de plus, apparemment. Il n’en fallait