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LE CHÈVREFEUILLE

tirais qu’un peu d’apaisement aurait fait son œuvre sur le cœur meurtri de la malheureuse Marthe.

Après trois ans de remises successives que je me reprochais, j’étais au même point.


Voilà sans doute de bien longs commentaires autour d’un homme qui est rentré dans son petit appartement de célibataire avec l’esprit troublé parce qu’il a voulu assister à une cérémonie qui l’attrista, parce qu’il a cru reconnaître en un passant l’un de ses amis mort en 1916 à Verdun, et parce qu’une jolie femme lui sourit, qui paraissait heureuse. Je n’ai pourtant relaté ici que les plus frappantes des pensées qui m’occupèrent