T’es donc venu deux fois aujourd’hui ?
Épargnez-vous la peine de mentir, je ne veux rien cacher à mon père.
Tu ne dois rien me cacher. Qu’il soit venu deux ou trois fois, ça ne me fait rien, si son intention est bonne. Sinon…
Sinon, faut pas vous fâcher, mon père, faut mépriser ça, et le prier de nous laisser tranquilles.
Francine, c’est comme ça que tu me parles !… Mais qu’est-ce qu’il y a donc, mon Dieu ?
Oui, qu’est-ce qu’il y a ? T’a-t-il fait quelque insulte ? Allons, faut le dire ! J’suis pas encore assez vieux pour l’endurer sans me regimber, moi !…
Non, non, mon père, c’est pas ça !
Alors… qu’est-ce que c’est ? C’est un caprice que t’as ?
Eh bien, oui, mon père ! c’est un caprice que j’ai ! (À part.) Au moins, comme ça, ils ne se battront pas.
Comprends-tu ça, toi ?
Oui, patron ! Je comprends qu’elle ne m’aime pas, qu’elle ne m’a jamais aimé !
Dites donc, demoiselle ! c’est pas tout ça. J’entends pas, moi, que vous refusiez.
Oh ! patron !