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discrètes. On faisait des frais pour lui plaire, on éloignait de la conversation tout ce qui pouvait le blesser, on s’emparait habilement de son amour-propre, on l’écoutait comme un oracle ; on le faisait valoir à ses propres yeux, et lorsqu’Horace quittait ces braves gens, il comprimait avec peine un sentiment de regret amer, en songeant que son hymen avec Rose lui aliénerait à jamais tant d’amitiés nées avec lui, et jusque-là fidèles et généreuses. Malgré lui, il frémissait de penser qu’il faudrait repeupler son existence, recommencer une carrière d’affections nouvelles, essayer des amis, lui qui en avait de si éprouvés et de