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tourer d’attentions fatigantes, cruelles, mais chaudes et irrésistibles ? Tout était concerté avec un art incroyable, pour le rattacher à ces affections saintes qu’il avait tant négligées. Voulait-il accompagner Rose à la promenade, sa sœur lui demandait de la conduire dans sa voiture à une maison de campagne tout opposée où une vieille amie les attendait. Horace cédait avec la rage au cœur et le sourire sur les lèvres. Il arrivait préparé à un ennui mortel ; mais au lieu des reproches qu’il s’attendait à essuyer sur sa longue indifférence, il était reçu à bras ouverts, accablé de petits soins, de questions obligeantes et jamais in-