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tinée, incertaine, trompeuse peut-être, mais enivrante et large, s’offrait à ses yeux éblouis. Cet homme, le premier, le seul qu’elle eût aimé, elle le voyait tous les jours ; il la suivait partout ; à la promenade, au théâtre, dans les salons, où elle était appelée à recueillir de nouveaux hommages ; partout Horace Cazalès, qu’elle avait toujours contemplé de si loin et à travers tant d’obstacles, l’objet de tant de rêves amers et de découragemens cruels, était maintenant à ses côtés, fier de ses triomphes, enivré de sa gloire, heureux des applaudissemens qu’elle recueillait. Que de fois, derrière les murs de glace de son couvent, Rose