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ruisselant de sueur et blanc d’écume.

C’était un joli garçon, dont la peau fine et brune eût fait honneur à une femme ; sa taille délicate était souple et gracieuse. Il maniait son cheval avec adresse, et surtout avec audace. Il sautait les fossés, se hasardait dans les marécages, franchissait les buissons ; on eût dit qu’à voir la vie si belle, cet heureux enfant ne croyait pas à la mort.

Sa figure n’était pas nouvelle à Horace ; il ressemblait prodigieusement à Rose ; mais sa pétulante vivacité contrastait tellement avec l’expression calme des traits de celle-ci, que la ressemblance n’était que fugitive. Elle émut Horace au pre-