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oublié dans un moment où, malgré l’amitié de personnes bien chers, l’ennui et l’inaxion me tuait. Ma mère que j’avais abandoné pour confier tout mon avenir à votre sœur, ma mère que je croyais indigne de mon amour, est la seule qui se soit souvenu de moi dans le moment où j’avais besoin de secour. Elle est venu me chercher ; elle m’a soustrait à la captivité ; elle m’a soigné jour et nuit ; elle a dépensé pour ma guérison tout ce qu’elle pocédait ; elle a réparé tous ses torts envers moi. Pauvre mère ! elle les a expié ! car elle est morte pour moi. À peine était-je rétablie qu’attinte du même mal que moi