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L’année dernière (c’était après la révolution), deux hommes revenaient de Sos à Durance, parmi les lièges du pays des Landes. L’un était vieux, mais encore vert, l’autre jeune et déjà flétri. Tous deux étaient à cheval et suivaient lentement un de ces chemins sinueux, qui s’enfoncent mystérieusement dans les profondeurs du bois. Le soir descendait sur les cimes des grands pins, et le silence n’était pas même troublé par le vol des chouettes, qui, obliquement portées sur leurs ailes